Littérature et bandes dessinées

Mettre les deux familles ensemble fera sûrement bondir les puristes, mais personnellement, les deux sont pour moi indissociables. Certainement car j’ai adopté une vision de la littérature grand public, je refuse certainement de participer à une forme de mythologie de l’écrivain, dont les oeuvres ne peuvent que surpasser les formes d’expression plus populaires comme la Bande-dessinée. Mais à mon sens, plusieurs œuvres dessinées parviennent à présent au même niveau que leur auguste genre, et ce n’est pas forcément dans la BD franco-belge que des exemples me viennent d’ailleurs. Je pense à des auteurs comme Alan Moore, comme Frank Miller ou encore comme Warren Ellis, des créatifs qui ont à leur manière poussé la BD au-delà des codes dans lesquels un marketing prégnant l’a souvent forcé à se cantonner.

J’adore lire, je lis constamment plusieurs ouvrages simultanément, au gré de mes humeurs. Et comme pour le reste, j’ai mes auteurs fétiches, du polar avec Michaël Connely que j’ai découvert un soir de grève SNCF, de la SF avec Dan Simmons, que je suis depuis quelques années maintenant, ou du fantastique avec un Stephen King que je finis toujours par lire après de longues pauses ou déceptions. Je m’adonne aussi à la délicieuse et irrégulière (ça fait partie de son charme littéraire) Amélie Nothomb, tout en étant un profond admirateur de Romain Gary. Pour la Bande-dessinée, je suis davantage tourné vers le comics et le manga que par l’école franco-belge, surtout selon une logique de production et par une manière de traiter l’histoire, sujet sur lequel je reviendrai très prochainement. Et accessoirement, il y a longtemps, je voulais devenir auteur de Bandes-dessinées, chose qui a failli se réaliser, avant que je choisisse finalement une voie professionnelle différente.

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